Géographie République dominicaine

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Géographie

Située au milieu des Caraïbes, entre Cuba et Porto Rico, l'île d'Hispaniola est aujourd'hui divisée entre la république d'Haïti (un tiers de la superficie), à l'ouest, et la République dominicaine (deux tiers), à l'est.
Long d'environ 400 km et large de 300 km, le pays comporte 1 500 km de côtes, dont 600 km de plages (parmi les plus belles des Caraïbes). La surface du pays se répartit entre des plages bordées de cocotiers, des plaines agricoles et des montagnes au centre.

- Deux mers se rejoignent et baignent le pays : l’océan Atlantique au nord et la mer des Caraïbes au sud.

- Les deux plus grandes villes sont Santo Domingo (4,1 millions d’habitants) et Santiago de los Caballeros (1 million d'habitants).

- Le secteur géographique le plus sec du pays est le pourtour du lac Enriquillo (à l’ouest), et le plus humide est la région de Jarabacoa, dans la cordillère centrale (1,50 m de pluie par an).

- Montagnes et cordillères : d’une manière schématique, la partie ouest de la République dominicaine est plus montagneuse que la partie est, plaine fertile débouchant sur la mer. Noyau dur du territoire dominicain, la Cordillera central occupe une grande partie du centre du pays, couvrant les provinces de La Vega, San Juan, San José de Ocoa, et une partie des provinces de Azua, Santiago, Dajabón et Santiago Rodriguez. Les sommets montagneux s’élèvent entre 1 500 et 3 000 m, le point culminant étant le Pico Duarte (3 098 m ; voir encadré plus haut). Au sud-ouest du pays, entre Pedernales et Barahona, la sierra de Bahoruco culmine à 1 931 m. C’est une des plus sauvages.

- Les fleuves principaux sont le Yaque del Norte (308 km), qui finit sa course à côté de Montecristi, et le Yuna (210 km), qui se jette dans l'océan à Sánchez, dans la baie de Samaná.

Zones sismiques

La faille Enriquillo, bien connue des experts, traverse l’île d’Hispaniola d’est en ouest sans tenir compte des frontières entre Haïti et la République dominicaine. Si historiquement Haïti a été plus gravement touchée par les séismes, la République dominicaine n’a pas été épargnée non plus au cours des siècles. Plusieurs tremblements de terre ont frappé le pays au fil de l’histoire.

Selon les scientifiques, les épicentres se trouveraient tantôt à Río San Juan, près de Nagua, sur la côte nord du pays, tantôt dans les montagnes de la cordillère centrale à l’ouest de Santo Domingo.

Environnement

La République dominicaine occupe les deux tiers d’Hispaniola ; le reste de l’île étant occupé par Haïti. Les deux pays partagent à l’origine le même écosystème insulaire, la même biodiversité et sont soumis l’un comme l’autre aux effets désastreux des catastrophes naturelles qui endeuillent régulièrement leurs populations : ouragans, tremblements de terre, inondations.
Pourtant, quand on survole les deux pays, la République dominicaine laisse apparaître des paysages verdoyants tandis qu’Haïti ressemble à un désert... Une prise de conscience qui a permis aux Dominicains de préserver 26 % de leur potentiel forestier originel alors que les Haïtiens n’en ont gardé que 1 %.

La protection des ressources naturelles est donc un facteur clé du développement de la République dominicaine, dans un pays où le tourisme – secteur fortement demandeur en produits agroalimentaires – est un pilier de l’économie.

Une politique environnementale fragile

Désormais, 28 % du territoire sont protégés par des parcs nationaux ou des réserves scientifiques, ce qui exclut toute construction, industrielle ou touristique. Cependant, malgré cette évolution des consciences, le pays accuse encore de nombreux retards. Dans les villes et les campagnes, le service public pointe aux abonnés absents tant et si bien que le ramassage des poubelles est déficient, et c’est sans compter les dépôts sauvages, entraînant une pollution des nappes phréatiques.

Dans un autre domaine, la mine de Pueblo Viejo empoisonne les cours d’eau en aval avec des métaux lourds. Le problème des pollutions engendrées par les mines à ciel ouvert attise toujours les débats entre militants écolos et instances gouvernementales.

Une volonté de produire des énergies renouvelables

D’un point de vue énergétique, la demande est telle que le pays est encore fortement tributaire de ses importations d’énergies fossiles (produits pétroliers en particulier). Récemment, le choix de la construction d’une centrale à charbon à Punta Catalina pourrait permettre au pays de sortir de cette dépendance. Il s’agit pourtant d’un choix totalement incompatible avec les engagements pris en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique.

Dans le même temps, les Dominicains misent sur les énergies douces. Le parc éolien, initié en 2011, est aujourd’hui conséquent puisque quatre sites sont désormais effectifs.
Les énergies renouvelables, qui représentaient un peu plus de 16 % de la consommation d’énergie en 2014, pourraient atteindre 25 % à l’horizon 2025.
Et le solaire n’est pas en reste, puisqu’en mars 2016, le président Medina inaugurait le « Monte Plata Solar », premier parc d’énergie solaire du pays. Un ensemble de 132 000 panneaux photovoltaïques prévu pour assurer 30 mégawatts d’énergie propre.

Montée des eaux et tourisme de masse

La grande crainte des Dominicains, c’est la vulnérabilité de leur pays au dérèglement climatique, dans une île où 70 % de la population vit sur les côtes et où les ressources côtières constituent une part importante du patrimoine économique. Alors que ses rejets ne représentent que 0,08 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, la République dominicaine n’en demeure pas moins à la 11e place sur l’échelle des pays impactés par le changement climatique. L’augmentation notable des tempêtes tropicales, tant en fréquence qu’en amplitude, associée à la gestion calamiteuse des zones naturelles tampons (zones côtières et bassins-versants) – du fait de la poussée démographique et de la pression touristique, notamment –, ont des conséquences considérables. Rien qu’à Santo Domingo, où près de 30 % de la population urbaine vivent dans des bidonvilles implantés en zones inondables, les experts estiment que 300 000 personnes, considérées comme réfugiés climatiques, nécessiteraient d’être relogées. Ajoutons à cela les problèmes liés au tourisme de masse : problèmes d’approvisionnement en eau douce, développement anarchique, décharges sauvages, atteintes aux mangroves et aux zones humides, développement des algues sargasses, privatisation illégale des plages... Sur certaines plages, à marée haute, le sable se fait désormais rare. Témoignage implacable du changement climatique. Comme c’est précisément le cas à El Cortecito (Punta Cana) où la commune envisage la refonte totale du front de mer (démolition des bâtiments construits en bord de plage) pour la simple raison qu’il n’y a plus... de plage ! Un comble pour ce pays qui a tout misé sur le tourisme.

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