Géographie et paysages Lorraine

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L’évolution des socles terrestres a laissé en Lorraine une grande variété de sols et de sous-sols profitables à l’agriculture et aux ressources industrielles, complétés par un vaste réseau hydrographique. Se succèdent ainsi des plateaux calcaires, des régions argileuses (dans la Woëvre) ou cristallines (dans les Vosges).

Les ducs de Lorraine, aux XVe et XVIe siècles, faisaient exploiter des mines d’argent près de Sainte-Marie-aux-Mines sans grand profit. Le minerai de fer et la houille, au service de la sidérurgie de lointaine tradition, ont bâti la réputation industrielle de la région du milieu du XIXe siècle à la fin du XXe siècles, avec les crises connues.
Le sous-sol recèle aussi du sel, aux alentours de Château-Salins, hier, à Dombasle et à La Madeleine désormais, un peu d’hydrocarbures, du gypse, des traces de cuivre près de Saint-Avold.

Le Lorrain a exploité ses ressources et celles de la nature. Avec plus de 850 000 ha, la forêt (33 % de la surface totale), qui aligne hêtres, chênes, frênes, charmes, pins sylvestres, fournit des bois d’œuvre, d’industrie et de feu. Neufchâteau et Liffol-le-Grand sont des centres importants de fabrication de meubles. Le bois et les rivières ont facilité l’implantation de papeteries, de verreries-cristalleries, de faïenceries.

La campagne n’est pas en reste : le colza se développe, le blé abonde. Les Vosges produisent du lait et du fromage à égalité avec la Meuse. Les fruits et conserveries, prospères au XXe siècle, rétrogradent, mais il reste les fraises de Woippy et les mirabelles. Les brasseries aux noms mémorables, et des artisans en nombre commercialisent leurs mousses.

Malgré l’insistance négative des bulletins météorologiques, le climat n’a rien de sibérien avec une moyenne de 18 °C en juillet et de 13 °C en hiver, sauf exceptions en hausse et en baisse. La végétation et la floraison en profitent, comme l’exprime le jardin botanique Jean-Marie Pelt, près de Nancy, le plus grand de France avec 18 ha.
On pêche aussi beaucoup en Lorraine, riche de la Moselle, de la Meurthe et de la Meuse. Le tourisme fluvial attire des navigateurs curieux qui ne doivent pas regretter le voyage.

Forêt lorraine

Chaque parcelle de cette belle province se révèle propice à de longues promenades. Les vallons et les crêtes dessinent des horizons harmonieux au-dessus des campagnes fleuries et des vastes forêts.
Sillonnée par des sentiers de grande randonnée, elle offre partout des chemins et des petites balades à choisir à la carte au long de la Meuse champêtre, près des boucles de la Moselle, dans le vignoble des Côtes de Toul ou celui de Contz-les-Bains, ou encore sur les hauteurs de la colline de Sion.
Un climat très favorable et des sols souvent très riches donnent à la région un exceptionnel potentiel forestier (un tiers du territoire régional). Ses 870 000 ha la placent d'ailleurs à la cime des régions françaises les plus boisées.
La Lorraine possède 2 types de forêts : feuillus en plaine, résineux et feuillus en montagne. Les Vosges sentent certes le sapin, mais le hêtre et le chêne demeurent les essences reines de la région.
Parmi la faune qui peuple les forêts lorraines, cerfs, chevreuils, sangliers et lynx cohabitent avec le très médiatique loup des Vosges.
Les forêts domaniales sont une des grandes richesses de la région (210 000 m3) : l'Argonne en pays de Meuse, la forêt de Haye où chassa Charlemagne, les clairières et les chênaies de Bitche, les grands espaces touffus de Pierre-Percée et de Saint-Quirin, riches réserves de l'importante filière bois vosgienne.

Métiers du bois

Les Vosges atteignent un taux de boisement de 48 %, se plaçant ainsi à la 3e place des départements les plus verts après les Landes et le Var. La forêt est depuis toujours au cœur de l'économie locale. La filière bois regroupe des activités allant de la sylviculture, l'exploitation forestière, jusqu'à la fabrication de panneaux agglomérés. Les scieries débitent « les grumes », c’est-à-dire les troncs, pour qu’ils deviennent charpentes, meubles ou parquets. Les morceaux de chêne les plus nobles deviennent tonneaux. Les plus petits bois inutilisables deviennent pâte à papier (à Épinal), panneaux (à Rambervillers), bois de chauffage et, désormais, granulés de bois.Un bois qui est aussi à l’origine de la fabrication de violons. D'ailleurs, les plus grands maîtres luthiers français sont issus de l'école de lutherie de Mirecourt. Les Vosges sont ainsi le seul département français présentant tous les métiers de cette filière capitale de l’économie.

Cet océan vert lorrain progresse chaque année davantage. Son accroissement courant annuel est de l'ordre de 6,6 millions de mètres cubes. Le bois a le vent en poupe et représente une reconversion économique importante pour la région. A fortiori, quand les architectes remettent au goût du jour les « matériaux bois » dans les constructions... Le bois a de l'avenir?

Environnement 

Les Lorrains, longtemps voués à l'industrie et au travail de la mine, ont quelque peu négligé leur environnement, mais choses s'arrangent. Depuis une dizaine d'années, la région se tourne vers le tourisme et découvre l’intérêt qu’il y a à soigner son apparence. La Lorraine compte 3 parcs naturels régionaux, dont celui des Vosges du Nord qui est en partie classé réserve mondiale de la Biosphère par l’Unesco. Les Vosges sont d’ailleurs le 2e département le plus boisé de France.

Depuis 1984, le Conservatoire des sites lorrains s'attache à sauvegarder les espaces naturels remarquables : mare salée de Marsal, marais et autres zones humides, pelouses calcaires où refleurissent des orchidées, ainsi que les 15 km, au sud de Bayon, où la Moselle est restée sauvage. Le parc naturel régional de Lorraine créé en 1974 couvre 220 000 ha. Dans ces 2 secteurs, tout un programme d'activités met en valeur les paysages, les traditions et les espèces naturelles à préserver. Puis en 1989, c'est au tour du parc naturel régional des Ballons des Vosges, à cheval entre l'Alsace et la Lorraine, d'être créé.

Depuis le milieu des années 1990, les mentalités marquent plus d'intérêt pour les beautés de la nature et le charme des jardins. Les collectivités territoriales s'efforcent de suivre cette évolution.
Le conseil régional de Lorraine propose à la visite une cinquantaine de jardins patrimoniaux ou contemporains. Il apporte également un soutien direct à la création et à la restauration de parcs et jardins, dans le cadre d'un appel à projets encourageant le développement qualitatif de l'offre de parcs et jardins en Lorraine. Le conseil général de la Moselle, lui, s'est associé au Land de Sarre et au grand-duché de Luxembourg pour constituer « Jardins sans limites »: 8 des 23 sites ainsi labellisés sont en Moselle et ce réseau transfrontalier continue de s'étendre. Par ailleurs, 15 jardins lorrains font partie du label Jardins remarquables.

Architecture lorraine

L’architecture de la Lorraine est des plus variée : nul point de comparaison entre la néo-romane gare de Metz et l’éblouissant classicisme de la place Stanislas, entre les cités ouvrières des bassins industriels et les marcairies des ballons vosgiens.
Seul point commun aux départements de la région : le village lorrain, typique d’un urbanisme rural apparu dès le début du XVIe s, avec sa grande rue unique bordée de maisons-fermes.

Les cités ouvrières

Le même principe (économique, pratique, égalitaire, paternaliste) dirige l’implantation des cités ouvrières dans l’ensemble du bassin industriel et minier lorrain dès le XIXe siècle. De la vallée de la Fensch à Baccarat, de Pont-à-Mousson à Longwy, les rangées de maisons identiques avec un jardinet sur l’arrière s’étirent avec une certaine monotonie autour du centre commercial et associatif, souvent pas loin d’un environnement moins austère d’eaux claires et de belles forêts.
Notamment dans les Vosges, où cités comme bâtiments à l’anglaise des usines textiles s’ouvrent sur les pentes. La Lorraine a poussé la logique de la cité ouvrière jusqu’au bout avec la création à partir des années 1930, ex nihilo, en pleine forêt, de Bataville, un bourg tout entier concentré autour d’une usine de chaussures.

Si certaines de ces cités voient aujourd’hui se lézarder leurs façades salies depuis longtemps par les fumées des usines, d’autres, joliment rénovées, méritent qu’on s’y balade pour saisir un peu de l’esprit de cette région.

Du roman au gothique flamboyant

Dans les villes comme dans les campagnes, les églises, cathédrales ou abbayes témoignent des premières pierres du passé plus durablement que les quelques maisons rescapées.

Saint-Pierre-aux-Nonnains de Metz est le plus ancien monument ecclésiastique de Lorraine. Oratoire au IVe siècle, église de l’abbaye au VIIIe, poudrière au Moyen Âge, l’édifice appartient aujourd’hui à l’ensemble culturel de l’Arsenal.
Avec la mise en place des évêchés commence la construction des cathédrales, érigées en plusieurs siècles et reflétant les influences du moment. Saint-Maurice d’Épinal date du IXe siècle et se distingue par son beffroi et son portail. Au XIe siècle paraît Notre-Dame de Verdun, romane et gothique, complétée par le cloître. En 1359, à Metz, on réunit pour la cathédrale Saint-Étienne une église romane du Xe siècle et une plus récente. La tour de la Mutte s’élève à 88 m. Les grandes arcades de la nef gothique facilitent l’éclairage des vitraux anciens de Valentin Bousch et les créations modernes de Marc Chagall.
De la même époque datent les églises Saint-Nicolas et Saint-Christophe de Neufchâteau, enrichie de la chapelle funéraire pour cette dernière, puis la cathédrale et la collégiale de Saint-Dié meurtries par les guerres. Toul offre la façade de style gothique flamboyant de Saint-Étienne, avec ses chapelles Renaissance, et la collégiale Saint-Gengoult avec ses vitraux gothiques. Dans les Vosges, l’église abbatiale (XVIIIe siècle) de l’ancienne abbaye de Moyenmoutier est le seul édifice baroque de Lorraine.

Les espaces fortifiés

Terre d'invasions, la Lorraine s'est toujours vaillamment défendue. Malgré les destructions des occupants, il reste des traces des fortifications de toutes les époques. On trouve des vestiges des remparts à Metz, Verdun, Nancy et la présence, ou l'influence de Vauban à Bitche, Longwy, Montmédy, Toul, Marsel, Phalsbourg.

L'imagination des villes

Le développement économique et démographique a modifié l'aspect des villes.
La présence prussienne (1870-1918) a modifié l'aspect de Metz. Une ville où les boulevards cossus gardent leur froide majesté, la gare sa force rayonnante, et où une sage politique a créé, entre les multiples bras de la Moselle, une ville verte qui, fidèle au patrimoine, accueille la modernité – en témoigne l'architecture contemporaine du centre Pompidou.
Nancy, auréolée de l'ensemble harmonieux de la place souhaitée et inspirée par Stanislas, conserve les villas et les immeubles prolongeant le style de l'école de Nancy.

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