Traditions et coutumes

On rappelle qu’il est actuellement formellement déconseillé de se rendre en Libye.

Islam et charia

La quasi totalité des Libyens sont des musulmans sunnites. L’islam libyen s’organise autour de la Sanoussiya, une confrérie religieuse établie en Cyrénaïque dès 1843. Farouchement antichrétienne, la Sanoussiya, qui occupait tout le pays grâce à ses zawiyas et contrôlait le trafic caravanier, s’était violemment opposée aux Italiens.

Sous le régime de Mouammar Khadafi, de 1994 à 2011, la charia (loi islamique), s’est appliquée en matière de droit. Même après la révolution de 2011, Moustapha Abdeljalil, président du Conseil national de transition, a annoncé que la nouvelle législation serait fondée sur la charia, et que l'islam serait ainsi la principale source de législation de la nouvelle Libye.

Savoir-vivre et coutumes

- Sur la route, les coups de klaxon et appels de phare témoignent d’un salut cordial, alors il est de coutume de répondre.
- Toujours avoir une tenue décente, en ville, éviter les shorts et les débardeurs, surtout pour les dames.
- Messieurs, ne sollicitez pas les jeunes filles libyennes, vous les mettriez mal à l’aise.
- Toujours se déchausser avant d’entrer chez quelqu’un, a fortiori quand on visite une mosquée.
- Les femmes doivent porter un foulard sur la tête quand elles visitent une mosquée.
- Ne jamais proposer de l’argent à quelqu’un qui vous offre l’hospitalité.
- Ne jamais manger ou boire en public pendant le ramadan.

Une société en mutation sous Khadafi

Avant la découverte du pétrole, la société libyenne était majoritairement nomade et vivait de l’élevage. Au lendemain de l’indépendance en 1951, la situation économique du pays était catastrophique. Le système féodal imposait la loi du plus fort et les Libyens les plus démunis connaissaient régulièrement la famine.

La découverte du pétrole en 1958, puis la prise du pouvoir par Mouammar Kadhafi au nom du peuple en 1969, ont engendré des mutations soudaines et profondes. La rente pétrolière a été canalisée dans deux axes principaux : le social et l’économie.

Les Libyens ont brutalement été confrontés à une nouvelle donne, des centres urbains flambant neufs ont vu le jour et des équipements socioculturels ont éclos un peu partout. Les priorités affichées par Kadhafi en matière de santé et d’éducation ont été respectées. L’obligation d’aller à l’école jusqu’à 16 ans a été imposée, y compris pour les filles. Des centres de planning familial ont vu le jour dans les endroits les plus reculés.

À l’opposé de la majorité des pays pétroliers qui investissaient les dividendes pétroliers dans le développement économique tout en maintenant les structures sociales en place pour contenter les foules, la Libye s’est volontairement tournée vers un progrès social « à l’occidentale ». Les nomades ont été sédentarisés (souvent de force), et le niveau de vie s’est amélioré, propulsant les Libyens, jadis les plus pauvres, au rang des habitants les plus riches du continent africain.

L’État-providence dispensait ses bienfaits à une population qui ne pouvait qu’acquiescer. Du coup, l'« esprit nomade » qui caractérisait la société a changé, engluant la population dans une sorte de dépendance vis-à-vis de l’État. Cette « distance » a favorisé une immigration toujours demandeuse de travail, tant et si bien qu’à la fin de l'ère Kadhafi, plus de 50 % de la population active était d’origine étrangère.

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