Géographie et paysages

Rappelons qu’il est actuellement formellement déconseillé de se rendre en Libye.

En raison de la diversité de ses paysages, la Libye est sûrement l’un des pays les plus spectaculaires de l’Afrique du Nord. À la différence de ses voisins maghrébins dont le littoral est séparé par l’Atlas, prolongé vers le sud par une zone de hauts-plateaux, en Libye, aucun massif montagneux n’entrave l’avancée du désert.

La Libye est l’un des rares pays au monde à n’avoir aucun cours d’eau permanent. L’aréisme y règne en maître.

D’un point de vue structurel, deux grands ensembles peuvent être distingués : la bande côtière qui regroupe la Tripolitaine et la Cyrénaïque avec respectivement Tripoli et Benghazi pour capitales, et la zone saharienne, qui occupe les 9/10es du pays.

La bande côtière

Les côtes libyennes s’étendent sur plus de 1 700 km. À l’ouest, la Tripolitaine s’inscrit au sein d’un djebel côtier escarpé : le Nafusah, et s’échelonne de la frontière tunisienne jusqu’aux plaines semi-désertiques de la région de Misratah.

La Cyrénaïque correspond au djebel Akhdar, et s’étire du golfe de Syrte à la frontière égyptienne.

La grande majorité des Libyens vivent sur la côte, où se concentre l’activité économique.

La Libye saharienne

Façonné par une riche histoire géologique, le Sahara libyen est un environnement de contrastes par excellence. Les grands ergs y côtoient des hamadas rocailleuses, des plateaux de grés sculptés par le vent et des massifs volcaniques.

Les grands ergs

Hier espaces verdoyants, les grands ergs couvrent les trois quarts du paysage libyen. À l’est, c’est la grande mer de sable, riche en gisements pétrolifères. Au sud, dessinant des courbes à l’infini, l'erg de Mourzouk est l’un des plus surprenants. Cette vaste cuvette, limitée au nord et à l’ouest par le plateau du Messak, est une immensité aride qui ne connaît, ni puits, ni source. Les cours d’eau y sont éphémères, gonflés parfois par les orages, puis rattrapés et asphyxiés sans cesse par les sables.

L’autre grand erg de Libye, c’est l'Awbari. Il délimite la région du très touristique Fezzan, célèbre pour son chapelet d’oasis « cartes postales » que sont les lacs des Daouda.

Les hamadas

À l’ouest, la hamada el Homra (le plateau rouge en arabe) est une étendue nue et plate, prolongée vers l’est par le plateau de Tinghert. Ces deux grands regs, jonchés de cailloux calcaires, cèdent leur place vers le sud aux paysages lunaires qui bordent la frange septentrionale du Tibesti (dont la grande partie se trouve au Tchad), et d’où émerge le volcan éteint de Waw An-Namus (538 m).

Le Massif de l’Akakus est un prolongement des tassilis algériens. Massif le plus élevé du sud-ouest libyen, il présente des reliefs aux formes fantomatiques modelés par l’érosion du Quaternaire et les tempêtes de sables. L’Akakus, comme la Tadrart algérienne, a longtemps servi de refuge aux populations néolithiques. On y trouve de nombreuses peintures et gravures rupestres, et à ce titre, il est l’un des fleurons du tourisme en Libye.

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