Carte d'identité

Rappelons qu’il est actuellement formellement déconseillé de se rendre en Libye.

- Nom officiel : République libyenne.
- Population : 6 434 862 habitants (estimation 2017). 90 % des Libyens habitent dans les villes côtières.
- Superficie : 1 759 540 km².
- Densité : 3,6 habitants/km².
- Capitale : Tripoli.
- Nature du régime : Parlementaire (déclaration constitutionnelle transitoire d'août 2011) 
-  Chef de l'Etat : Aguila Saleh, président de la Chambre des Représentants de Tobrouk.
- Premier ministre : Fayez al-Sarraj (depuis 2016). 
- Langues : l'arabe (langue officielle), le berbère est parlé dans les oasis ainsi que dans les villages de montagne. L’italien, l’anglais et plus rarement le français, sont aussi parlés.
- Religion : islam sunnite.
- Monnaie : le dinar libyen.
- Indice de développement humain : La Libye reste le pays le plus développé d’Afrique au regard de l’indice de développement humain (IDH, qui tient compte du PIB/habitant, du niveau d’éducation et de l’espérance de vie de ses habitants). Classée en 2012 au 64e rang mondial (sur 187 pays), la Libye chute tout de même à la 102e place en 2017. 
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : le site archéologique de Cyrène ; le site archéologique de Leptis Magna ; le site archéologique de Sabratha ; les sites rupestres du Tadrart Acacus ; l'ancienne ville de Ghadamès.

Économie

Depuis la découverte du pétrole en 1958, l’exploitation de l'« or noir », et dans une moindre mesure du gaz naturel, a bouleversé les fondements de la société libyenne. Le pétrole représente près du quart du PIB. Malgré l’embargo commercial imposé par les pays occidentaux, levé en 2003, la manne pétrolière a permis le développement du secteur chimique et sidérurgique, autorisant la Libye à limiter ses importations dans ces domaines. En revanche, la totalité des biens de consommation sont importés.

2e secteur de l'économie libyenne, l’agriculture se résume à des cultures vivrières le long du littoral et dans les oasis. L’élevage a toujours joué un rôle important en Libye, pays de tradition nomade. C’est en investissant massivement dans le secteur agricole que l’État libyen a su tirer son épingle du jeu. Si la majorité des terres fertiles se situent sur la côte, c’est du Sahara que les Libyens tirent une partie significative de leurs ressources alimentaires. Depuis la mise en culture sur pivot dans les oasis du Sud, la production de céréales a été multipliée par 20 ! Cependant, la majorité des produits alimentaires doivent encore être importés.

Sur la côte, le projet pharaonique dit « de la grande rivière » consiste à capter l’eau dans les nappes aquifères du Sud pour l’acheminer jusqu’aux villes côtières. Il a dopé l’agriculture (production de blé, d’orge, des dattes et des amandes). Mais le désastre écologique est bien réel : épuisement des ressources non renouvelables, dessèchement des sols par le sel à cause de l’excès d’évaporation, etc.

Après les 42 ans de règne de Kadhafi et au lendemain du conflit civil de 2011 (révolution libyenne), le bilan, ne serait-ce qu'économique, est lourd : infrastructures insuffisantes et défaillantes, faiblesse du tertiaire, trop forte dépendance des hydrocarbures, gel des flux financiers et des avoirs pendant la révolution... La diversification de l'économie se présente comme un projet d'avenir.

En 2012, le niveau de production de pétrole s'était finalement rétabli plus vite que prévu, ce qui a permis de rétablir les revenus pétroliers. Mais la réalisation de grands projets (nouvelles infrastructures, exploration pétrolière...) reste soumise à la transition politique.

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