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Architecture : une ville en pleine mutation

La population stambouliote est estimée à environ 15 millions d’habitants, contre 1 million seulement en 1960. Istanbul est une ville qui explose. La foule est partout, tout le temps, parfois « écrasante » comme dans les rues qui montent de Sultanhamam (le quartier du vêtement) au Grand Bazar.

Ces dernières années, de grands travaux (certains gigantesques même !) ont été réalisés. Les rives du Bosphore sont reliées par 2 ponts construits en 1973 et en 1985. Plus récemment, de nombreux bâtiments prestigieux (mosquées et musées) ont été restaurés, et ce n’est pas terminé. Un tunnel ferroviaire sous le Bosphore (titanesque chantier connu sous le nom de « projet Marmaray ») a été mis en service fin 2013. Un 2e tunnel sous le Bosphore (Avrasya tüneli) permet aux véhicules de rejoindre le nord de Kadıköy et la rive européenne près de Yenikapı depuis décembre 2016.

Mais pour une rénovation réussie, combien de ratés... La ville souffre d’un urbanisme sauvage. Elle en paie le prix : beaucoup de jolies maisons traditionnelles, avec encorbellement de bois, disparaissent pour laisser place à des constructions sans âme. Les nouvelles voies express et les rénovations n’épargnent pas certains lieux magiques.

Les trésors cachés d'une splendeur déchue

Où est passée la splendeur de la Constantinople byzantine ou de l’Istanbul ottoman ? Les façades éventrées des immeubles au centre-ville, les gecekondu de la banlieue, les embouteillages quotidiens, les torrents de pluie qui dévalent les rues : la modernité a ses travers que le visiteur doit affronter.

Levez les yeux en descendant l’avenue de l’Indépendance (İstiklâl Caddesi) à Taksim pour voir les façades Art nouveau. Admirez l’enfilade du palais de Topkapı, de l’église Sainte-Sophie et de la mosquée Bleue depuis le pont de Galata, appréciez au bout du pont les dômes superbement éclairés dans la nuit de la Yeni Cami (mosquée Neuve). Goûtez au rouge du Bosphore sous la lumière du couchant, au bleu des faïences de la mosquée de Rüstem Paşa. Cherchez les églises byzantines aux briques rouges sous le masque de mosquées ottomanes.

Istanbul cache de nombreux trésors, au détour d’une rue, au sous-sol d’un immeuble ou même aux abords d’un terrain vague. Les chercheurs d’or ne seront pas déçus !

Croisière sur le Bosphore

Long de 28 km, large de 660 m à 2 km, le Bosphore est un très beau bras de mer qui relie la mer de Marmara à la mer Noire. Il s’agit d’un des détroits les plus stratégiques du monde ! Plutôt que de séparer l’Europe et l’Asie, le Bosphore rapproche les 2 continents car il s’agit bel et bien d’une « route fluviale », empruntée chaque année par des milliers de navires et de ferries. Une superbe croisière à faire, qui permet d’apprécier la beauté de ce détroit et de ses rives chargées d’Histoire.

Où prendre un bain turc à Istanbul ?

Istanbul possède peu de hammams proportionnellement à son nombre d’habitants. Les plus anciens débordent de très belles architectures, dégageant une atmosphère orientalisante des plus raffinée.

De manière générale, le massage relève le plus souvent d’un savonnage énergique et parfois brutal. Il dure rarement plus de 5 mn. Ceux qui ont des problèmes de dos feraient mieux de les éviter. Il est de coutume de laisser un pourboire aux masseurs. Certains hôtels ont leur propre hammam, accessible parfois à ceux qui n’y résident pas (mais payant dans tous les cas).

Istanbul gratuit

Pour profiter au maximum des richesses de la ville tout en bichonnant votre porte-monnaie, rien de mieux que la liste des sites et monuments gratuits ; les mosquées et les églises, les bazars et les marchés (bien entendu !), les différents passages de Beyoğlu, les mausolées de Sainte-Sophie, d’Ahmet Ier et de Soliman le Magnifique, le musée İş Bankası, le musée Doğançay, le parc de Yıldız, le musée de la Ville, le musée Aşiyan (Bosphore), le pavillon Tophane, la Cumhuriyet Art Gallery, les galeries d’art du Mısır Apartmanı, Borusan Müzik Evi, Arter, Space of Art et la Kasa Galeri (maison Minerva), l’ancienne chambre d’Atatürk au Pera Palas, le tombeau d’Eyüp sont gratuits tous les jours.
Sinon, le musée Sakıp Sabancı (Bosphore), le musée de Péra pour les étudiants et le musée des îles des Princes (sur l’île Büyük) sont gratuits le mercredi.

Marchés

À Istanbul, le commerce est plus qu’une tradition, c’est une raison de vivre. Les vendeurs de simit portent leur plateau sur la tête, ceux de primeurs poussent leur charrette à bras entre les voitures, ceux de sahlep bercent de leur voix lancinante les longues soirées d’hiver. Les marchands ont leurs temples, bien sûr ; le Bazar égyptien ou le Grand Bazar.

Pazar (dimanche) est le jour du « bazar », c’est-à-dire du marché. Mais en fait, des marchés s’installent dans les rues toute la semaine ; bien moins touristique mais autrement pittoresque, c’est une jolie manière de voir la ville de l’intérieur.
À chaque quartier son jour ; selon vos goûts ou votre calendrier, faites donc vos courses au milieu des Stambouliotes !

Derviches tourneurs (Mevlevi)

À Istanbul, il règne une relative tolérance depuis les années 1950 et une vingtaine de tekke sont en activité. Certains acceptent les visiteurs, d’autres sont réservés strictement aux membres de la congrégation.

Dans les tekke traditionnels, on peut assister à des cérémonies chaque semaine, tandis que celui de Galata propose des cérémonies-spectacles les dimanches après-midi, pour les touristes (il est conseillé de réserver).

Où sortir à Istanbul ?

La jeunesse stambouliote fréquente des quartiers fort différents selon son niveau de vie. Les plus argentés passent leurs nuits sur le Bosphore, surtout du côté d’Ortaköy, Arnavutköy et Kuruçeşme. En hiver, plutôt à Etiler et Levent, quartiers modernes que nous n’avons pas inclus dans ce guide. Dans ces endroits, il faudra avoir une tenue correcte et arriver en nombre égal de garçons et de filles. Les classes moyennes préfèrent Beyoğlu : Tünel, Cihangir et Taksim, mais surtout Galatasaray.

Les jeunes et moins jeunes des classes populaires sortent du côté d’Aksaray, de Sirkeci et quelquefois à Beyoğlu (Tarlabaşı). C’est là que fleurissent de nombreux cabarets baptisés Foliberjer, Şanzelize ou Mulenruj ! Les plus aguerris d’entre vous en souriront. Mais certains touristes continuent d’être la proie des rabatteurs qui les abordent en français. Ces endroits facilement reconnaissables regorgent de prostituées qui portent le nom trompeur de konsomatris.

Les boîtes sont souvent payantes et bondées le week-end. Il faut aussi tenir compte de la saison, Istanbul étant plus calme en juillet et août que le reste de l’année. Certains bars ferment ces mois-là, d’autres ont sous le même nom un établissement d’été et un d’hiver.
L’heure est toujours au métissage des musiques arabe et turque, régalez-vous.

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