Géographie et paysages Inde

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Les 4 grandes zones géographiques de l'Inde :

- L'Himalaya : c'est une énorme chaîne ininterrompue sur 2 400 km, avec une largeur qui varie de 240 à 320 km. Elle marque la frontière avec le Tibet, la Chine et le Népal.

- La plaine du Gange : parallèle à la chaîne montagneuse himalayenne ; on y distingue 3 bassins principaux : l'Indus à l'ouest, le Gange au centre et le Brahmapoutre à l'est. La plaine du Gange, qui est la région où la densité de la population est la plus élevée du monde, présente un relief uniformément plat, ce qui est l'une des causes principales des inondations dévastatrices provoquées par la mousson.

- La zone désertique : comprend le Rann de Kutch et le Rajasthan à l'ouest.

Jodhpur © travelview - Adobe Stock - Jodhpur

- Le plateau péninsulaire : est séparé du bassin du Gange par plusieurs chaînes de montagnes d'altitude moyenne (de 460 à 1 220 m). Ce sont les monts Aravalli, Vindhya, Satpura, Marikola et Ajanta. La péninsule est flanquée, à l'est, d'une chaîne côtière, les Ghâts orientaux (altitude moyenne de 600 m), eux-mêmes séparés de la baie du Bengale par une large plaine côtière, dans laquelle s'évasent les estuaires des grands fleuves du sud de l'Inde, la Kistna et la Godavari.

À l'ouest, la péninsule est également bordée par une chaîne côtière d'altitude plus élevée (de 1 000 à 2 400 m), les Ghâts occidentaux, qu'une mince bande de littoral sépare de la mer d'Arabie.

La chaîne des Nilgiri, située dans le sud de la péninsule, marque le point de rencontre de ces 2 systèmes montagneux.

Les fleuves et les rivières

Ils jouent un rôle primordial dans la vie religieuse des Indiens et coulent en abondance dans l'ensemble du pays.

Le principal bassin fluvial est celui du Gange, qui irrigue et couvre un quart de la surface du pays. C'est le réseau fluvial majeur du nord de l'Inde.

Le Sud comprend plusieurs bassins, tous orientés de l'est vers l'ouest, ou inversement. Le plus important est celui de la Godavari qui, à lui seul, représente 10 % de la surface de l'Inde. Il faut aussi mentionner les bassins de la Kistna, de la Mahanadi et de la Cauvery.

Environnement

Pour l’Inde, l’enjeu essentiel reste avant tout le développement économique, et le pays accorde peu d'importance à la préservation de l’environnement. Le gouvernement de Narendra Modi, au pouvoir depuis mai 2014, a ainsi décidé de revoir à la baisse les différentes règles de protection en vue de faciliter la construction d’infrastructures et l’implantation de sites industriels.

Eau et énergies renouvelables

L'état des fleuves et des rivières est catastrophique. 70 % des eaux de surface sont contaminées par des produits toxiques. À l’origine de ce désastre : les rejets de l’industrie chimique, les déchets enfouis sans protection, des eaux usées, sans oublier les restes animaux et humains... issus des pratiques religieuses.
Exemple criant : le Gange. Les mauvaises langues n’hésitent plus à le comparer à un énorme égout à ciel ouvert ! Ce grand fleuve a pourtant une capacité d’autorégénération 10 à 25 fois supérieure aux autres fleuves de la planète, grâce à une énorme quantité d’oxygène dissous.
Les nappes phréatiques sont à leur tour affectées. Choléras, hépatites et maladies de peau se développent, en particulier dans les bidonvilles où l’eau courante est rare et viciée.
On note également une contamination de puits à l’arsenic.
En attendant, Narendra Modi, le chef du gouvernement qui a fêté sa victoire en se recueillant au bord du Gange, a promis de dépolluer le fleuve (question de prestige !). Un grand plan d’assainissement du fleuve a donc été lancé... le 5e en 50 ans !

En matière d’énergie, le charbon est roi ! L’Inde produit environ 75 % de son énergie électrique grâce à ce combustible fossile. Il entre dans plus de 50 % de la consommation d’énergie primaire. Le pays a doublé son appétit énergétique entre 2000 et 2016 (et pourrait en faire autant d’ici 2040 !). Il se range au 3e rang des pays émetteurs de gaz à effet de serre. Lors de la COP21 en 2015, l’Inde n’a pas avancé d’objectifs chiffrés en matière de réduction de ces gaz, contrairement à la Chine. Pas question de porter atteinte au sacro-saint développement économique...
Si le pays a décidé de miser en partie sur le nucléaire (en 2018, la France et l’Inde ont signé un accord portant sur un projet de construction de 6 réacteurs de type EPR à Jaitapur, dans le Maharashtra), il s’est aussi engagé à devenir un champion en matière d’énergies renouvelables. De même avec un programme de développement de l’énergie solaire (National Solar Mission) lancé en 2010, et toujours en cours. La part de ces énergies devrait passer à 40 % de la production nationale d’électricité à l’horizon 2030 (contre 17 % environ en 2017). Voilà qui est ambitieux... En 2012, l’État du Gujarat, qui bénéficie de 300 jours d’ensoleillement par an, inaugurait le plus grand parc solaire au monde (aujourd’hui dépassé par celui de Ouarzazate au Maroc), sur près de 2 000 ha. En 2015, l’aéroport de Kochi (Cochin) devenait aussi le 1er aéroport fonctionnant entièrement à l’énergie solaire... au monde. L’énergie éolienne semble également avoir le vent en poupe (!). Il y a encore beaucoup à faire (elle représentait à peine 3 % de la production d’électricité en 2017), mais la production éolienne croît annuellement d’environ 20 % depuis le milieu des années 2000. Les autorités s’intéressent notamment à l’éolien offshore.

Pollution de l'air

Globalement, le bilan est alarmant. Selon un rapport de Greenpeace paru en 2019, 22 des 30 villes les plus polluées au monde seraient indiennes ! 
2 raisons principales à cela : d’abord, les rejets d’usines et de centrales à charbon qui échappent généralement à tout contrôle. La 2e cause de pollution étant due à la circulation automobile, non seulement folle, mais aussi « polluantissime ».
En raison de l’augmentation alarmante du nombre de véhicules (1 000 à 1 400 par jour !) et de la persistance de nombreuses cuisines et braseros au (mauvais) charbon de bois, New Delhi détiendrait, selon l’OMS, le triste record de la ville la plus polluée du monde en particules fines !
Dès 2001, la Cour suprême a pourtant imposé aux transports publics de Delhi la reconversion au gaz naturel compressé. Cette mesure est entrée en vigueur en avril 2016 pour tous les taxis.
Autre mesure choc : la mégapole a expérimenté la circulation alternée début 2016, mais elle a ensuite été annulée. En novembre 2017, la ville a pourtant connu un pic de pollution 27 fois supérieur au taux maximum préconisé par l’OMS.

Quant à Mumbai, malgré l’interdiction de circuler en centre-ville pour les rickshaws, le trafic automobile est, là aussi, exponentiel, créant une chape de gaz polluants au-dessus de la ville. L’air est parfois irrespirable malgré les vents marins, en particulier pendant les périodes de grosse chaleur. La ville tente toutefois de réagir : l’aménagement d’un gigantesque réseau de métro a débuté, prévoyant à terme la construction de 7 nouvelles lignes et 150 km de rails, destinés à seconder le réseau de trains urbains, fortement saturé.
En 2019, les autorités du pays ont lancé le National Clean Air Program, un plan visant à lutter contre la pollution atmosphérique des grandes villes indiennes. Il s’agit de réduire de 20 à 30 % la concentration de particules nocives dans l’air d’ici 2024. Là encore, un objectif très ambitieux, mais pas encore atteint.

L'écologie : une idée neuve et très minoritaire

Curieusement, l’Inde a vu naître Anil Agarwal (1947-2008), une grande figure de l’écologie mondiale. Il fit partie de ceux qui développèrent l’idée suivante : chaque individu de la planète doit être égal face à la quantité de gaz à effet de serre qu’il émet. Agarwal a aussi réussi à faire diminuer l’utilisation du diesel dans certaines grandes villes indiennes.

Malgré l’état désastreux de l’environnement, de nombreuses initiatives locales en matière d’écologie et de développement durable sont à noter, même si elles semblent être des causes isolées. La ville de Bhubaneswar, dans l’Odisha, assainit quotidiennement 4,5 millions de litres de ses eaux usées (uniquement les eaux domestiques et non les eaux industrielles), avec des lentilles d’eau et des poissons, avant de les rejeter dans la rivière.

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