Santé et sécurité Guyane

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Santé

Vaccins

Seul vaccin obligatoire pour l’entrée en Guyane : celui contre la fièvre jaune. Il est disponible dans les centres de vaccinations internationales.
Il suffit d’une seule injection à faire au minimum 10 jours avant le départ. Sa durée de validité est à vie et il est recommandé dans une quarantaine de pays par l’OMS.

Pensez à vérifier que vous êtes vacciné contre l’hépatite A : 1 injection 15 jours avant le départ, rappel 1 à 3 ou 5 ans plus tard. Enfants : dès l’âge de 1 an.

En fonction de la durée et des conditions de votre séjour sur place, d’autres vaccins peuvent être conseillés comme l’hépatite B.

Si vous prévoyez de vous rendre dans une zone à risque de paludisme, le long des fleuves, vous devrez emporter les traitements préventifs prescrits par votre médecin.

Pharmacies et médecins

La Guyane étant un territoire français avec un excellent réseau de pharmacies et de médecins sur le littoral, vous n’avez pas besoin de prévoir une trousse de secours tout terrain ! Prévoyez juste la base minimale (antidouleur, antidiarrhéique, antihistaminique, crème solaire) et un répulsif efficace.

Sécurité

La Guyane jouit à tort d’une réputation de dangerosité au vu des statistiques officielles. Certes, il ne faut pas se voiler la face : les chiffres sur les crimes et délits placent la Guyane dans le peloton de tête de l’insécurité tricolore mais elle se trouve tout de même très loin derrière Paris, par exemple, pour les atteintes à la personne.

En respectant quelques règles de prudence, vous éviterez de vous retrouver dans des situations à risque. Sachez que certains quartiers à Cayenne (village chinois) et à Kourou (village indien, cité des 205) sont potentiellement dangereux.
Par précaution, ne laissez rien dans votre voiture. Si vous pouvez, garez-la dans un parking privé. Cela va de soi et comme partout ailleurs, ne dormez pas dans des endroits isolés.
Quand vous prévoyez une randonnée, ne partez jamais seul mais de préférence avec un guide accompagnateur et prévenez quelqu’un sur place (votre hébergeur, par exemple) de votre itinéraire. Simple question de bon sens.

Bêtes

La Guyane possède une des dernières grandes forêts primaires au monde. Cette extraordinaire réserve de la biodiversité abrite une flore mais aussi une faune très riches, notamment en grosses et petites bêtes.

Soyez rassuré : la probabilité de tomber nez à mâchoire avec un jaguar est très faible – une estimation faite par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) recense 3 à 5 individus sur 100 km².

En revanche, le règne animal n’est pas avare en reptiles, insectes et araignées.
Parmi la centaine d’espèces de serpents répertoriées en Guyane, seule une dizaine est dangereuse : les grages à la tête triangulaire et les serpents corail aux anneaux noirs, oranges, rouges, jaunes. Cependant, on recense un accident par morsure de serpent tous les 3 ans pour la population locale et aucun pour les touristes.

Les araignées  représentent un autre objet de fantasme car il n’y a en réalité aucun accident par morsure recensé en Guyane.

Les scorpions font partie des enquiquinements éventuels. Sachez que leur toxicité est inversement proportionnelle à la taille de leurs pinces !Seul le Tityus cambridgei est vraiment à craindre.

S’il existe un risque lié aux insectes, il provient plutôt des guêpes, aussi appelées « mouches à feu » en Guyane. Leurs piqûres peuvent être très douloureuses et s’avérer dangereuses si l’on est attaqué par plusieurs guêpes à la fois ou en cas d’allergie.

Finalement, vous devrez surtout vous méfier des moustiques en tout genre, dont les piqûres peuvent être juste urticantes, mais aussi parfois porteuses de virus : dengue, chikungunya, fièvre jaune et paludisme.
Sachez que les vecteurs des 3 premières maladies sont les moustiques du genre Aedes, qui piquent de préférence en début et en fin de journée et sont de taille visible (5 mm). Prévoyez donc une tenue couvrante et un répulsif efficace.

Le paludisme est transmis par la femelle du moustique du genre Anophele, surtout active la nuit. La lutte contre cette épidémie a permis de réduire de 82 % le nombre de cas répertoriés entre 2007 et 2017, selon l’Agence régionale de santé de Guyane.
Les zones à risque identifiées sont le long des fleuves Maroni et Oyapock, et dans les zones les plus reculées.
Un traitement préventif peut alors être prescrit.
La nuit sous moustiquaire, si possible imprégnée de lotion antimoustique, s’impose.

Autour des mangroves, il peut arriver que le papillon-cendre disperse dans l’air ses fléchettes urticantes entre 19h et 23h. Sans gravité, celles-ci provoquent des démangeaisons. Une douche très chaude et un baume calmant sont recommandés.

Autre minuscule bestiole énervante, le pou d’agouti, qui n’est autre que notre aoûtat métropolitain ! Ici, comme sous nos ciels tempérés, les fourmis (dont la fourmi flamande) peuvent piquer.

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