Carte d'identité Écosse

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- Statut : l'Écosse est une nation constitutive du Royaume-Uni, avec l'Angleterre, le pays de Galles et l'Irlande du Nord.
- Superficie : 78 772 km².
- Population : 5 436 000 habitants (soit 8 % de la population du Royaume-Uni).
- Capitale : Édimbourg.
- Monnaie : la livre écossaise.
- Régime politique : démocratie parlementaire.
- Nature de l’État : Monarchie constitutionnelle. Parlement autonome écossais depuis 1999.
- Chef de l’État : le roi Charles III depuis 2022.
- Chef du gouvernement : Rishi Sunak depuis 2022.
- Premier Ministre d'Écosse : Humza Yousaf depuis 2023.

- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : l'île de Saint Kilda (1986) au large de Lewis et Harris, la vieille ville et la nouvelle ville d'Édimbourg (1995), le cœur néolithique des Orcades (1999), la cité ouvrière de New Lanark (2001), le mur d'Hadrien (2008), bâti par l'empereur du même nom pour tenir les Barbares en respect, un classement à l'échelle du continent dans le cadre des « frontières de l'Empire romain », et le pont du Forth (2015), près d’Édimbourg, à l’architecture unique au monde.

Économie

L’économie écossaise s’appuie notamment sur l’exploitation des ressources naturelles. D’un côté, la pêche, l’aquaculture et une agriculture fondée sur l’élevage et ses débouchés ; de l’autre, le pétrole, qui a pris le relais de l’activité minière, moteur de la grande révolution industrielle écossaise. Mais comme partout en Occident, c’est, de loin, le secteur des services qui domine (76 % du PIB), notamment grâce au tourisme.
Après des années de croissance molle, puis une plongée due à la pandémie (- 12,2 % en 2020) et un net rebond (+ 8,4 % en 2021), la croissance est désormais plombée par les conséquences du Brexit et de la guerre en Ukraine. Le déficit public, s’il se réduit peu à peu, a atteint des sommets : 23,4 % en 2020-2021, et encore 12,8 % en 2021-2022 et 9 % en 2022-2023 ! Autant dire que le gouvernement n’a aucune marge de manœuvre...
Si le taux de chômage reste relativement bas (4 % en 2023), il remonte rapidement, tandis que l’inflation galopante continue de laminer la bonne humeur et les portefeuilles. En 2022, le taux d’inflation a grimpé bien au-delà des 10 % en Écosse, le plus haut score jamais enregistré en Grande-Bretagne depuis 1982, et devait encore tourner autour de 7 % en 2023. Conséquence : des grèves à répétition pour réclamer des augmentations de salaires.
Autre sujet de discorde : l’énergie. Le Brexit et la guerre ayant fragilisé les approvisionnements de la Grande-Bretagne, la facture d’électricité a fait des bonds spectaculaires, pour ne pas dire stratosphériques. Si le coût moyen par foyer tournait autour de £ 1 200 en 2021, il fallait aligner £ 3 000 en 2022 et probablement autour de £ 4 000 en 2023 pour espérer se chauffer et s’éclairer décemment. De plus en plus de Britanniques, incapables de régler la facture, refusent de payer.

Malheureusement pour les Écossais, majoritairement pro-européens, ils n’ont pas fini de subir les conséquences du Brexit. Ainsi, le Parlement britannique a récupéré certaines compétences détenues jusqu’alors par Bruxelles, notamment l’agriculture et la pêche pour, officiellement, harmoniser les réglementations au sein du Royaume-Uni. Le marché intérieur européen a ainsi été remplacé par un marché intérieur britannique où chaque nation doit se soumettre aux mêmes normes édictées par Westminster, notamment en matière d’importation. Une manœuvre centralisatrice que dénonce le SNP. Les pêcheurs écossais ont ainsi été pris dans la tourmente de « l’accord pêche » par lequel ils se sentent floués. De même, les agriculteurs ne peuvent plus bénéficier des subventions de la Politique Agricole Commune. Par ailleurs, le Parlement britannique a autorisé le gouvernement central à investir en Écosse sans que le Parlement régional ne soit consulté. Londres détient toujours les cordons de la bourse !

Une industrie dépendante du pétrole

Face au déclin de l’industrie lourde, la découverte des gisements de pétrole de la mer du Nord, considérés comme les plus importants d’Europe, a relancé le secteur industriel à partir des années 1970. Les retombées économiques du boom pétrolier ont été si nombreuses (construction de plates-formes de forage et raffineries, mais aussi transports, commerce...) qu’elles ont propulsé Aberdeen au rang de capitale économique britannique ! Malmené depuis 2019 par la désaffection pour les énergies fossiles, le secteur, revenu au cœur des préoccupations géostratégiques dans le sillage de la guerre en Ukraine, a rebondi. Contribuant au PIB écossais à hauteur d’un gros 5 % en 2019, la manne devrait permettre, en 2023-2024, de réduire grandement le déficit courant écossais à environ 3,8 % du PIB.
Parmi les autres secteurs industriels importants, mentionnons l’électronique et les nouvelles technologies de la communication (on parle même de Silicon Glen, entre Glasgow et Édimbourg). Quant à l’industrie financière, jadis florissante, elle a été balayée par la crise de 2008, et pour cause, elle en était à l’origine ! Principale banque écossaise (et 2e européenne), la Royal Bank of Scotland croulait sous les actifs toxiques.

Laine, saumon et whisky

Du côté de l’agriculture, la relative pauvreté des terres a toujours constitué une entrave, que seul combat un drainage fastidieux des sols tourbeux. L’élevage d’ovins a longtemps constitué la source de revenus la plus attractive pour les propriétaires terriens, qui n’ont pas hésité au XVIIIe s à chasser les fermiers pour les remplacer par des millions de moutons. C’est le tragique épisode des clearances qui ont désertifié les Highlands et contraint nombre d’habitants à s’exiler vers le Nouveau Monde et les antipodes. Les filatures des vallées de la Clyde et de la Tweed ont constitué, dès le début du XIXe s, le creuset de l’industrialisation écossaise. Aujourd’hui, le textile, concurrencé par les coûts bas du reste du monde, n’est plus que l’ombre de lui-même. On ne fabrique désormais plus guère que tartans (à échelle industrielle), lainages artisanaux et autre célèbre tweed.
Activité traditionnelle de l’Écosse, la pêche a enrichi des villes entières dans le Nord, voilà plus d’un siècle, grâce à la manne des silver darlings, les harengs que l’on fumait et conditionnait en tonneaux. La concurrence des navires-usines européens a poussé les pêcheurs écossais à voter massivement pour le Brexit, mais l’accord de sortie n’a rien réglé, les Européens conservant le droit de lancer leurs filets dans les eaux britanniques jusqu’en juin 2026. Pire, la mise en place des nouvelles réglementations douanières a entraîné retards à la frontière, surcoûts liés aux démarches administratives et perte de marchandises, alors même que la France représente le 1er débouché du secteur. Pas de bol, les Britanniques eux-mêmes consomment peu les espèces pêchées dans leurs propres eaux...
Le secteur reste néanmoins porté par l’élevage industriel du saumon. Malgré les nombreux freins à l’export occasionnés par le Brexit, l’Écosse s’élève au 5e rang de la production mondiale. Une quantité qui interpelle toutefois quant aux conditions d’élevage de ces poissons.
Quant au whisky, source importante de taxes pour le gouvernement, il représentait 6,2 milliards de livres d’exportations en 2022, un chiffre en hausse – représentant 77 % des exportations de denrées alimentaires de l’Écosse !

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