Histoire Buenos Aires

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La fondation de Buenos Aires

Aux origines, une immense plaine qui se dilue dans l’horizon et un fleuve boueux, le Río de la Plata, qui se jette dans l’Atlantique. Des Indiens de la grande famille Tehuelche y vivent avant l’arrivée des conquistadors espagnols.

Tout commence par un petit village construit en 1536 près du Río de la Plata, et baptisé par Pedro de Mendoza Nuestra Señora del Buen Ayre (Notre-Dame-du-Bon-Vent), en l’honneur de cette sainte très populaire parmi les marins. Très vite, ce hameau est détruit par les tribus indiennes qui peuplent alors la Pampa. Les survivants remontent un peu les rives du Río de la Plata vers le nord et fondent la 2e Buenos Aires.

À cette époque, la Pampa, mot indien signifiant « terre plate », est une contrée peuplée d’indigènes, de guanacos (cousins des lamas) et de nandous (cousins des autruches). Les 1ers colons espagnols élèvent chevaux et bovins avec succès, tant les grasses pâtures de la Pampa sont propices à cette activité. Buenos Aires reste d’ailleurs longtemps un bourg agricole. Les natifs, eux, sont quasiment exterminés.

Vers l’indépendance : le vice-royaume de la Plata

Dès 1778, Buenos Aires devient la capitale de ce vice-royaume de la Plata. Le vice-roi est un homme puissant, il contrôle la Bolivie, le Paraguay, l’Uruguay et l’Argentine. La cité connaît un essor fulgurant.

Le 25 mai 1810, alors que l’Espagne se trouve affaiblie par les guerres napoléoniennes, les Argentins proclament la sécession. Après une semaine de manifestations pacifiques, les Criollos (Espagnols nés sur place) chassent le vice-roi et installent un gouvernement provincial. Au terme de conflits qui secoueront tout le pays et aboutiront à son unification, Buenos Aires est choisie pour héberger le siège du nouveau gouvernement. L’indépendance définitive est proclamée en 1816.

« Le Paris d’Amérique du Sud »

À la fin du XIXe siècle, le gouvernement modernise le pays. Prenant exemple sur le modèle européen, l'Argentine encourage l’immigration pour faire prospérer son économie. Les immigrants affluent dans les quartiers de La Boca, San Telmo et Balvanera. Les Italiens constituent le gros des troupes, mais on trouve aussi des Galiciens, des Basques, des juifs de Russie, et des Syro-Libanais de l’Empire ottoman, qu’on appelle « Turcs ». Les migrants s’entassent dans des taudis nommés conventillos, refuges miséreux. La ville étouffe dans le carcan du XVIIIe siècle.

À la fin du XIXe siècle, la construction de lignes de chemin de fer et l’afflux de matières premières favorisent son développement. Buenos Aires devient une mégapole multiculturelle et rivalise avec les grandes capitales européennes. Ne l’a-t-on pas surnommée « la Shanghai de l’Amérique du Sud » ou même la « Ville Lumière de l’Amérique latine » ?

Durant cette période sont construites ses larges avenues, ainsi que le 1er métro (en 1913), puis les plus hauts buildings d’Amérique du Sud, comme l’immeuble Kavanagh.

La Première Guerre mondiale enrichit Buenos Aires. Le port expédie chaque semaine des tonnes de viande vers l’Europe en guerre. Dans les années 1920, l’immigration continue. Buenos Aires est le point de chute préféré des émigrants européens. Les plus fortunés, notamment des Anglais, fréquentent les grands hôtels et viennent y faire des affaires, investissant leurs capitaux dans les terres argentines, alors en plein essor. D’autres, ouvriers et paysans (dont beaucoup d’Italiens), viennent y chercher un nouvel Eldorado.

Mais l’immigration massive entraîne l’apparition de bidonvilles et de quartiers ouvriers très pauvres (villas miserias). S’ensuivent de graves problèmes sociaux avec leurs conséquences politiques.

Buenos Aires aujourd'hui

Si Buenos Aires a traversé ses années tango avec panache, les « années de honte » de la dictature militaire des généraux, de 1976 à 1983, marquent une période de « sinistrose », entre peur, récession, censure et exil des élites intellectuelles et artistiques. Tandis que les disparitions se multiplient, donnant jour au mouvement des Mères de la place de Mai, réclamant le retour de leurs enfants ou mari, voies rapides et autoroutes se développent autour de la ville, à force d’expropriations.
Le retour de la démocratie est marqué par l’obtention, pour Buenos Aires, d’un gouvernement autonome (1994), dirigé par un gouverneur élu au suffrage direct par les habitants. 2 grands attentats contre la communauté juive et la succession des crises économiques jettent autant de froids. Pour autant, la ville continue de se transformer, à l’image de Puerto Madero, l’ancien port réimaginé en quartier d’habitation et de divertissement. Les difficultés économiques et sociales persistent, avec une inflation vertigineuse et pourtant Buenos Aires vit sa vie, demeurant l’une des villes les plus dynamiques et attractives d’Amérique du Sud. Un de ses nombreux mystères.

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