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Le carnaval de Rio

Le carnaval est une institution relativement récente, née du choc de 2 cultures : celle des Africains et celle des Portugais. Les esclaves possédaient une musique et des rythmes très dansants, les Portugais avaient apporté dans leurs bagages une de leurs fêtes, l’Entrudo, pendant laquelle ils s’éclataient quelques jours chaque année. Les colons s’amusaient dans leurs beaux salons, tandis que les Africains avaient déjà pris possession de la rue lors des processions religieuses. N’oublions pas l’influence de la fameuse Tia Ciata dans sa maison du quartier de Petite Afrique, quartier où plus tard naîtra la 1re école de samba et où Oscar Niemeyer bâtira le sambodrome.

À partir de 1870, tout le monde prend donc l’habitude de descendre dans la rue une fois l’an sur des rythmes et des thèmes au début assez disparates (marches et polka pour les Portugais, percussions pour les Africains), qui vont progressivement fusionner pour donner naissance au premier enregistrement de samba en... 1917. Cette innovation devait par la suite susciter maintes vocations de compositeurs et la création d’une véritable industrie. Les années 1920 voient naître les écoles de samba, et les premiers concours ont lieu en 1933.

Aujourd’hui, avec le foot et la « tchatche », le carnaval et la samba sont les sujets de gloire de Rio. Durant la semaine de carnaval, la moitié de la ville part en vacances pour échapper au chaos, un quart participe mollement, pendant que le dernier quart s’en donne à cœur joie ! Pour autant, à partir du mois de janvier, toute la ville devient frénétique, et le samba bat son plein. Il demeure aujourd’hui encore la base culturelle des Cariocas.

Le carnaval de Rio, c’est une semaine de folie qui bouleverse la ville, où tout paraît permis, où les classes sociales semblent se diluer dans un immense défoulement collectif.

Plus d'infos sur le carnaval de Rio :

Infos sur le carnaval de Rio

Vous trouverez les infos complètes et actualisées – en français ou en anglais – sur les sites :

Programme détaillé, plan du sambodrome, vente de billets en ligne, infos sur les écoles de samba, vente de costumes, etc.

Comment participer au carnaval ?

2 options.

  • La première consiste à assister au défilé des écoles de samba comme simple spectateur, sur les gradins.
  • La seconde consiste à figurer dans le défilé proprement dit, comme danseur revêtu d’un costume aux couleurs de l’école !
  • Et si vous séjournez à Rio quelques semaines avant le carnaval, ne manquez pas d’assister à une répétition, celles organisées par les grandes écoles de samba sont annoncées à l’avance sur leur site internet et dans la presse culturelle. À l’approche du jour J, il y a foule, et l’ambiance est déjà endiablée !

Où et comment acheter un costume pour le carnaval de Rio ?

Pour ceux qui souhaiteraient participer activement au défilé des écoles, le mieux est de consulter l'un des sites internet cités plus haut ou encore celui de l’école de votre choix, qui annonce les dates de répétition et fournit les infos pratiques pour commander son costume. Idéalement, il faut arriver à Rio au moins 2 ou 3 semaines avant le carnaval.

À titre indicatif, il faut compter minimum 150 € pour un costume, et ça grimpe très vite ! On le récupère quelques jours avant le début du carnaval. Le jour de la grande parade, le candidat rejoint l’école à laquelle il s’est inscrit et reste attaché à sa « concentration » et à son groupe – « Ala ».

Le sambodrome

Il s’agit d’une avenue – l'avenida Marquês de Sapucai – située dans le quartier nord de Rio, près de la praça Onze. Longue de 700 m, elle est fermée à la circulation à l’occasion du carnaval et occupée par des gradins pouvant accueillir près de 75 000 spectateurs. C’est là que se déroulent les défilés en plein air des meilleures écoles de samba.

Comment acheter son billet pour les défilés du sambodrome ?

Le plus simple est de l’acheter sur Internet, sur l’un des sites cités plus haut, au moins quelques semaines à l’avance. On va ensuite le chercher à l’endroit spécifié sur le site (par exemple un hôtel en ville), la semaine du Carnaval.

Il faut compter 35 à 85 € pour les défilés du vendredi et du samedi, et minimum 130 € pour ceux du dimanche et du lundi... pour les places les moins chères, les tribunes (arquibancadas) sont divisées en secteurs (à prix variables) numérotés de 1 à 13. Plus le chiffre est élevé, plus on est loin du début du défilé. En gros, on vous conseille plutôt les secteurs 4 à 10, mais pas vraiment les secteurs 12 et 13, populaires et donc moins chers, mais d’où l’on voit moins bien le spectacle.

Il y a aussi les frisas, des sièges placés en bord de piste, au niveau du sol, ou encore des loges couvertes, mais c’est (beaucoup) plus cher ! Certains sites proposent également en option le transfert jusqu’au sambodrome.

Comment aller au sambodrome ?

Le plus facile est d’y aller en métro (en ayant pris soin d’acheter ses tickets à l’avance car il peut y avoir du monde aux guichets des stations !).

Attention : l’accès aux sections des tribunes portant un numéro pair ne se fait pas du même côté que pour celles portant un numéro impair ! Ainsi, si vous êtes dans une section paire, vous devrez descendre à la station « Praça Onze », mais si vous êtes dans une section impaire, il faudra descendre à la station « Central » (veillez-y car rejoindre le bon côté à pied peut prendre du temps !).

On peut aussi prendre un bus ou un taxi, bien sûr, mais ce n’est pas l’idéal, vu l’affluence. Enfin, le transfert peut aussi être compris dans votre ticket, une option tout confort.

Conseils pour le carnaval

Faites un bon dîner avant, car la nuit est longue et éprouvante.

Habillez-vous légèrement aussi, avec un sac peu encombrant et assez d’argent pour vos consos et déplacements, mais pas d’objets de valeur. Comme ça vous serez tranquille.

Loisirs et spectacles

Les quotidiens Jornal do Brasil (JB pour les intimes) et O Globo offrent, dans leurs pages culturelles, de bons plans pour le soir même (liste des spectacles). Le JB édite une revue spéciale le vendredi (Programa) avec tous les programmes de sorties, théâtre, ciné et concerts. Même chose pour O Globo (Rio Show).

Le très complet hebdomadaire Veja, quant à lui, annonce la couleur le dimanche et Nomad, guide sur Rio édité par les opérateurs de tourisme, est une mine d’informations.

Les écoles de samba

Le moyen le plus pratique (et le plus sûr) est de s’y rendre et d’en repartir en taxi. Vous trouverez la liste des 12 écoles membres du groupe spécial (le plus prestigieux) avec leurs coordonnées sur le site : carnaval-de-rio.fr  (en français).

Autre option : plusieurs agences organisent des visites d’écoles de samba. Ce sont des visites « participatives ». Les intéressés embarquent dans un minibus qui s’arrête aux différents hôtels pour prendre les clients. Une fois sur place, on passe une partie de la nuit à danser dans une ambiance enfiévrée de grand bal tropical. On trouve sur place des buvettes et des vendeurs d’en-cas pas chers. Au retour, le minibus dépose de nouveau chaque participant à son hôtel.
On recommande notamment Voyagez Rio, Exotic Tours et Brazil Expedition.

Les plages de Rio de Janeiro

Peu de grandes métropoles sont capables d’aligner de telles plages de sable fin au cœur de la ville. Cependant, les plages de la baie de Guanabara (notamment Flamengo, Botafogo et Urca) étant très polluées, et la baignade y est exclue. Flamengo est ainsi dévolue aux sports en tout genre revisités en version beach, du volley au football américain ! À Botafogo et Urca, on se contentera de regarder les mouvements des voiliers. Ne pas se baigner non plus sur les plages de l’île de Paquetá et de Niterói, de l’autre côté de la baie. En fait, tout le monde se baigne côté océan Atlantique, donc plus au sud, à partir de la plage de Leme...

- Rappels : à la plage, n’emportez que le minimum d’argent, pas de bijou précieux, ni appareil photo ni passeport, bien sûr. Copacabana – en particulier – est tristement célèbre pour ses pickpockets et ses malendros (« filous »), mais inutile de céder à la paranoïa. La règle d’or reste le bon sens : ne pas faire confiance à n’importe qui et ne pas laisser ses affaires sans surveillance.

- Bon à savoir : avis aux cyclistes amateurs, une interminable piste cyclable longe toutes les plages de la zone sud de Rio. En prime, le dimanche, toute la moitié de la chaussée est fermée à la circulation automobile, de Flamengo à Leblon. C’est le jour idéal pour arpenter le coin à pied, à vélo, à skate, roller, etc. Pour les locations de vélo, lire plus haut « Transports » en introduction de la ville.

- Leme et Copacabana : Leme est une plage tranquille, fermée par le morro do Leme (plan II, G-H6). On peut y grimper (accès 4 Rls) et profiter du sommet d’une belle vue sur les plages. Copacabana continue à faire rêver des millions de gens dans le monde. C’est la plus longue : environ 3 km. Cependant, elle n’est pas toujours nickel, et la mer peut parfois être dangereuse si le drapeau rouge est hissé (lames de fond). Les lendemains de pluie, le sable y est sale. Si le week-end on vient à la plage plutôt en famille, devant les grands hôtels certaines filles guettent toujours le gringo. Sur la promenade ou les pieds dans le sable, la balade reste très agréable, égayée par les joueurs de volley, de foot, ou par les prouesses des sculpteurs sur sable.

- Arpoador : le coin favori des surfeurs, situé à l’extrémité est d’Ipanema. Depuis les rochers, belle vue sur la baie, notamment au coucher de soleil. Parfois de grosses vagues, mais on peut quand même s’y baigner.

- Ipanema est nettement plus chic que Copacabana, et les gens y sont plus attentifs à leur look. Si, pour les femmes, les surfaces de tissu se calculent en décimètres carrés, tant pour le haut que pour le bas, ne vous avisez pas, Mesdemoiselles, de mettre bas le haut... ou le bas. Vous risqueriez de provoquer une émeute. Vous pouvez porter les strings les plus étroits de la terre, mais gardez le haut !

Ipanema est la plage la plus snob, mais aussi la plus propre, avec son beau sable blond. Au niveau du posto 9, on trouve les Cariocas les plus branchés et les forcenés du foot-volley. De fin février à avril, la mer est plus calme et souvent propice à la baignade.

- Leblon est clairement plus familiale. Le week-end, championnat de beach-volley ou de foot-volley. Au bout de la plage, remonter le début de l’avenida Niemeyer jusqu’au Mirante do Leblon, joli point de vue, un petit peu en hauteur.

- São Conrado : toujours plus au sud-ouest d’Ipanema, plutôt une plage pour surfeurs.

- Barra da Tijuca : plage d’une vingtaine de kilomètres, de plus en plus fréquentée malgré une mer parfois dangereuse. Nombreux restos, bars et motels à Recreio dos Bandeirantes. Un endroit surtout fréquenté par les Cariocas, donc très différent des plages de la Zona Sul. Eau saine à partir de Recreio. En longeant la plage depuis le posto 8, on peut s’offrir 2h de balade dans un bel environnement, entre mer et montagne.

- Viennent ensuite les plus belles plages encore sauvages, situées dans une réserve ; le sable borde les collines à la végétation luxuriante : Recreio dos Bandeirantes, Macomba, Abricô (plage naturiste), Prainha, Grumari. Accessibles en voiture. ou par agence.

Surf

Les meilleurs spots sont Arpoador et Praia do Diabo (Ipanema), la plage de Barra da Tijuca (Quebra-Mar, Postinho, Pepê), Barra Meio (en face de l’avenida Lucio Costa), où se déroulent les championnats de surf, Macumba Ponta, Prainha, superbe crique, et enfin Grumari, un peu plus au sud.

Plongée

À Rio, les meilleurs spots de plongée se situent dans l’archipel des Cagarras (en face d’Ipanema) et dans les îles Tijucas (Barra da Tijuca).

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