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Thaïlande Parc National Mu Ko Ang Thong © nb2801 - Fotolia - Parc National Mu Ko Ang Thong

Avec ses 513 120 km², la Thaïlande est à peine plus petite que la France pour une population dépassant d'environ 69 millions d'habitants. Sa silhouette est pour le moins curieuse : une sorte de grosse masse un peu informe au nord et une longue bande étroite qui part loin vers le sud, seul accès par voie terrestre à la Malaisie et à Singapour. Voilà le résultat des guerres au cours de l’histoire.

Grosso modo, la Thaïlande, frontalière de 4 pays (Cambodge, Laos, Myanmar [ex-Birmanie] et Malaisie) et ouverte sur deux mers (Chine et Andaman), peut se diviser en 4 régions :

  • le Nord : en partie couvert de montagnes karstiques et de forêt, il alterne plaines agricoles et derniers bois de tecks. Il est creusé de profondes vallées où le riz pousse la tête au soleil, les pieds dans l’eau. Dans ces contrées vivent de nombreuses minorités ethniques qui, chaque jour davantage, se fondent un peu plus dans le moule thaïlandais. Dans la province de Chiang Mai, le Doi Inthanon est le point culminant du pays (2 565 m). De vastes massifs alimentent les grands cours d’eau et certains d’entre eux iront irriguer la plaine alluviale du centre, où se concentre l’essentiel des activités humaines et de l’agriculture ;
  • le Nord-Est : région de l’Isan dominée par le plateau aride de Khorat, c’est le coin le moins fréquenté par les voyageurs. Fini les montagnes arrosées, bonjour les plateaux arides ! C’est une région aux sols pauvres, dure mais passionnante, bénéficiant d’une longue saison sèche. On y cultive des herbes rares, souvent médicinales. On y produit également de la soie ;
  • le Centre : large bassin fertile et densément peuplé, arrosé de manière idéale. Rivières nombreuses, sol riche, climat propice à l'agriculture, c’est là le creuset de la civilisation thaïlandaise, on l’appelle d'ailleurs « le bol de riz de l’Asie » ;
  • le Sud : on y cultive l’hévéa, dont on extrait le caoutchouc. Mais pour le touriste, le Sud, c’est avant tout les îles de la mer d’Andaman et du golfe de Thaïlande, les eaux turquoise, les plages et le farniente. Du fait de la proximité avec la Malaisie, le nombre de musulmans est important (près de 30 % de la population, pour 3 % dans le reste du pays). La péninsule malaise répartie entre la Birmanie, la Thaïlande et la Malaisie est faite d’un relief tourmenté où se côtoient rivages, plaines côtières et morceaux de forêt tropicale.

Environnement

La Thaïlande est désormais un acteur clé en Asie du Sud-Est. Déjà leader dans la production de biocarburants (de nombreuses voitures fonctionnent au Gasohol 91, un mélange d’essence et d’éthanol) et d’énergie solaire au sein de l’ASEAN (Association des Nations de l’Asie du Sud-Est), le pays a pour objectif d’augmenter la part des énergies renouvelables dans sa consommation totale d’énergie de 12 à 37 % d’ici 2036.

Cette politique a été initiée dès le milieu des années 1990, alors que le royaume affichait parallèlement son intention de faire de la protection de l’environnement l'une de ses priorités. Oui mais voilà, croissance économique et protection de l’environnement ne vont pas toujours de pair. Et aujourd’hui, le pays du sourire fait la grimace : il doit faire face à de sérieux problèmes.

Dans le domaine forestier d’abord. Au début des années 1960, jungles et forêts recouvraient plus de la moitié de la surface du territoire, pour moins d'un tiers aujourd’hui. La raison ? La surexploitation des forêts de teck, mais l'extension des cultures liées, entre autres, aux biocarburants, qui cause le défrichement de la forêt primaire, engendrant par là-même une réduction de la biodiversité (le problème est le même qu’au Brésil).
Sans compter l’expansion des villes et des zones industrielles : Bangkok, construite sur une zone marécageuse, s’affaisse de 1 à 2 cm par an à cause d’une urbanisation excessive et incontrôlée.

Ce développement n’est pas sans poser deux problèmes majeurs : la pollution de l’air et la pollution de l’eau. Le développement industriel a eu pour conséquence de dégrader de manière inquiétante la qualité de l’air dans certaines parties du pays, notamment dans la région de Bangkok et dans les provinces voisines.
L’utilisation massive du plastique jetable, le manque de traitement des déchets toxiques industriels mais aussi domestiques est impactent aussi bien l’air que l’eau. L'absence de traitement des eaux usées fait que le tiers de l’eau est impropre à la consommation, particulièrement dans la région centrale du pays.
Et ceci n’épargne pas les îles du Sud, où le tourisme de masse pose de sérieux problèmes de traitement des déchets et de pollution de la nappe phréatique (Ko Phi Phi en est l’exemple même, il n’y a qu’à aller se balader dans l’intérieur de l’île pour voir les nombreuses décharges d’ordures planquées dans la jungle...). Partez du principe que tout déchet jeté, même dans la poubelle d’un hôtel de luxe, atterrit tôt ou tard dans une décharge à ciel ouvert ou dans l’océan.

Le golfe de Thaïlande est le réceptacle de bien des pollutions, qui contribuent à détériorer la biodiversité marine, situation aggravée par le développement du tourisme de masse.

Le gouvernement thaïlandais a heureusement pris conscience de ces réalités et investit dans des usines de retraitement des déchets. Encore faut-il mettre en œuvre tous les moyens suffisants pour faire appliquer la loi...

Le défi majeur à présent est de protéger le territoire contre les catastrophes naturelles dues au réchauffement climatique. Bangkok et les régions côtières sont aujourd’hui particulièrement menacées par la montée du niveau de la mer, entraînant tempêtes et inondations. En 2005, un Centre national de Surveillance et d’Alerte a été mis en place afin de prévenir et préserver les populations.

Faune et flore

L’État thaïlandais a réalisé de remarquables efforts en créant une centaine de parcs nationaux dans le but de protéger les espèces menacés, mais beaucoup font encore l’objet de capture et dressage pour amuser les touristes ou fabriquer des souvenirs. Grâce à sa multiplicité géologique et climatique, le pays du Sourire peut s’enorgueillir d’un riche héritage naturel composé de quelque 27 000 espèces de plantes et de fleurs, 600 espèces de poissons et plus de 1 000 variétés d’orchidées !

Bonne nouvelle du côté de la population des tigres : en 2017, des bébés ont été découverts dans un parc naturel de l’est du pays. Un petit miracle pour cette sous-espèce indochinoise, décimée par la déforestation et le braconnage. Plaque tournante du trafic d’animaux sauvages en Asie, la Thaïlande compte parmi les 13 pays du continent où vivent encore ces splendides créatures à l’état sauvage.

L'éléphant, l'animal thaïlandais par excellence

S'ils sont beaucoup moins nombreux aujourd'hui, on compte tout de même encore près de 7 000 pachydermes dans le pays, dont un peu moins de la moitié seraient encore sauvages.

Mais la mécanisation du travail agricole (l'éléphant servait surtout au transport du teck, or, le teck, surexploité, a presque disparu du pays) et le coût exorbitant de son entretien ont porté un rude coup à l’animal sacré.

Le tourisme est aujourd’hui son seul destin. Résultat : le voilà contraint de transporter des touristes sur son dos, de jouer au foot pour les amuser, ou même de peindre avec sa trompe…On pourrait sourire de ces pratiques, mais il faut savoir qu’elles s’appuient sur un dressage cruel, connu sous le nom de « phajaan » – qui signifie « briser l’éléphant ».

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