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Visiter Ankara, Voyage Turquie

Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Ankara, Anatolie Centrale

Après le capharnaüm hystérique d’Istanbul, Ankara est une ville presque reposante. Policée, au propre et au figuré. Sur le velours usé de la steppe, des urbanistes européens ont tracé de larges avenues à angle droit, des parcs, des lacs. Devenu en 1923 capitale d’un pays nouveau, le vieux bourg anatolien blotti contre sa citadelle s’est transformé en une métropole d’environ 5 millions d’habitants, vaste chantier permanent de jour comme de nuit, vu l’importante croissance de la population urbaine.

Moins épique, moins magique qu’Istanbul, Ankara mérite cependant une halte pour découvrir non seulement ses monuments , ses musées , mais aussi ses quartiers anciens réhabilités et sa vie estudiantine, qui n’a rien à envier à celle de nombreuses capitales occidentales. D’ailleurs, ici, on sent souffler un vent de modernité bien éloigné, par endroits, de l’image d’une Turquie traditionnelle parfois véhiculée dans les médias. Si vous êtes amateur de tapis, vous ferez peut-être aussi à Ankara de bonnes affaires. 

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    Entre les nombreux musées, le mausolée d’Atatürk ou enocre la citadelle, Ankara ne manque pas de lieux à visiter :

    • Le mausolée d’Atatürk : construit à partir de 1944 et achevé en 1953, il reste le monument le plus visité de la ville. Colossale réalisation au sein d’un grand parc, à la mesure de la dévotion du peuple turc pour celui qui lui a rendu sa dignité. Une allée triomphale bordée de tours et de 24 lions d’inspiration hittite mène à une vaste esplanade offrant de belles vues sur la ville. De là, un escalier monumental conduit au mausolée, sorte de temple à colonnes carrées, aux influences antiques et modernes. L’intérieur est plutôt sobre. La salle d’honneur abrite le sarcophage symbolique d’Atatürk, pièce de marbre gris de 40 t. Mais le père de la nation repose en dessous de la salle d’honneur, dans un tombeau directement creusé dans le sol, 7 m plus bas ;
    • Le musée des Civilisations anatoliennes : ce musée présente toutes les civilisations et cultures de Turquie, du Paléolithique jusqu’à l’époque romaine, en passant bien sûr par la prolifique et brillante période hittite. Installé dans 2 bâtiments restaurés de la période ottomane, il a bénéficié d’un travail de muséographie remarquable. C’est à Atatürk que l’on doit l’idée d’un grand musée des civilisations qui occupèrent l’Anatolie avant l’émergence de la civilisation hellénistique. La création de ce musée cachait également un projet politique : montrer que l’Anatolie n’était l’apanage d’aucun peuple en particulier, mais un creuset dans lequel se sont mélangés depuis la plus haute Antiquité des populations d’origines diverses. Un brassage culturel dont les Turcs seraient les héritiers ;
    • La citadelle : les remparts furent édifiés pendant la période byzantine à partir de nombreux éléments architecturaux de l’époque gréco-romaine. La porte principale, l’Hisar Kapısı, est flanquée d’une tour de l’horloge. Passé celle-ci, on découvre des ruelles bordées de maisons traditionnelles restaurées, une charmante atmosphère de vieux village ottoman. Le tout émaillé de boutiques de souvenirs et de quelques cafés. Poussez ensuite jusqu’au fortin pour apprécier le panorama à 360° sur la ville. Il mérite, à lui seul, le déplacement ;
    • Le Musée archéologique Erimtan : très beau musée privé installé dans 3 bâtiments anciens superbement restaurés. Pour les amateurs, c’est un bon complément au musée des Civilisations anatoliennes. On peut y admirer, dans une grande salle sur 2 niveaux équipée de passerelles, quelque 2 000 pièces archéologiques couvrant 3 000 ans d’histoire du territoire turc, du IIIe millénaire av. J.-C. à l’époque byzantine.

    Après l'effervescence d'Istanbul, profitez de Ankara pour vous promener dans les différents quartiers :

    • Hamamönü : vieux quartier qui mérite un coup d’œil, car il est resté dans son jus, entre les hôpitaux, les facultés de médecine et le vieux hammam de Karacabey. On peut y visiter la belle maison qu’habita Mehmet Akif Ersoy, le poète exilé (1873-1936) qui écrivit l’hymne national (sa maison a été reconvertie en bibliothèque ouverte à tous). Ou découvrir les peintres et artisans du quartier en buvant un dernier thé (pas d’alcool par ici, vu le nombre de mosquées) ;
    • La tour d’Atakule : elle culmine à 125 m et offre un beau panorama sur la ville : au 1er plan, le palais présidentiel, dont vous pourrez faire le tour si vous êtes véhiculé ; au loin, la citadelle et le mausolée d’Atatürk ;
    • Güvercin Sokak : vieille rue restaurée, avec ses boutiques de lustres et de lampadaires, et ses petits coins avec terrasse pour boire un çaı . À 2 pas, vestiges d’un théâtre romain, mis à nu quand le maire de l’époque détruisit les anciens bordels du quartier.

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    posté par rmhj83

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    Accident de char hittite
    Accident de char hittite

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    Ankara
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    posté par Myriam Religieux

    Myriam Religieux

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